mercredi 30 mars 2016

Détonations et Illuminations


Ne pas venir avec son chien : il n’aimerait pas.
Recommandation non superflue. Depuis la DESPERTA jusqu’aux MASCLETÀS qui accompagnent les dernières FALLAS qui se consument lors de la CREMÀ, on entend sans arrêt éclater des pétards.



La DESPERTA de fin février signale qu’il est temps de se réveiller et de se mettre à l’ouvrage : afin que les FALLAS de quartier soient prêtes pour le 15 mars.

Dès 7h30 du matin des nuées de participant(e)s parcourent la ville au milieu des fumées qui vont rapidement se dégager, avec leur boite pleine de pétards qu’ils font éclater sur le sol.



LES MASCLETÀS sont des concerts pyrotechniques, à vous ébranler au sein de la foule qui y assiste, et faire vibrer les bâtiments tout autour.

Les plus importantes, une vingtaine – ont lieu chaque jour à 14 h sur la place de l’Hôtel de Ville.
On se croirait sur un champ de bataille napoléonien. Une très grande quantité de pétards éclatent au sol, alignés et suspendus comme du linge dans une enceinte grillagée.
D’autres sont lancés par des fusées pour éclater dans le ciel.



La nuit, cette fois – et même vers 1 h – une bonne demi-douzaine de grands feux d’artifice (CASTILLOS DE FUEGOS)
… sans compter bien plus d’une centaine d’autres dans les quartiers pour la CREMÀ.

D’apparence bien plus calme – car la musique y est loin d’être oubliée – quelques RUES ILLUMINÉES.



Un petit nombre de rues – qui ne sont pas dans les quartiers les plus huppés – ont bénéficié d’impressionnantes illuminations qui les parcourent comme une voute s’élevant jusqu’en haut des immeubles.
On estime qu’environ un million de lampes ont été utilisées à cet effet. Bien qu’il s’agisse de LED (diodes à électroluminescence), la consommation n’est pas négligeable :



L’allumage se fait alors par étapes (pour ne pas «faire sauter les plombs») avec un accompagnement musical très approprié.



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