lundi 16 mars 2015

Spams - Hiver 2014-15

N.B.: Prochaine liste à la fin du printemps 2015

Les domaines et adresses ci-dessous avaient été utilisés pour faire parvenir des spams non sollicités à une demi-douzaine de destinataires au cours de l’automne-hiver 2014-2015. Au-delà du titre, ce qui suit porte sur les 6 mois de l'automne 2014 et de l'hiver 2015.

Au fur et à mesure des constats, nous les avons mis sur deux listes d’utilisateurs bloqués : celle proposée par la messagerie et celle proposée par le logiciel de protection.

Remarque : la réapparition de spams, dont les expéditeurs avaient pourtant été bloqués à l’origine, laisse à penser que ce n’est pas très efficace. Cela fournit néanmoins une mémoire qui, en cas d’incertitude, accélère la décision d’accepter ou refuser.

Les noms de domaines ont été privilégiés afin d’éviter d’avoir à noter une foultitude d’expéditeurs de spams différents résidant sous le même toit. À l’expérience, on repère approximativement quels sont les domaines qui se spécialisent dans l’envoi de spams. Dans d’autres cas, il se peut que – par manque de rigueur – un domaine laisse quelques-uns des utilisateurs qu’il abrite jouer à ce jeu… ce qui ternit sa réputation.

Quand nous n’avions pas de raisons fortes de garder le contact avec ces domaines (ex : fournisseurs bien connus ou non) nous les avons mis sur les listes d’expéditeurs bloqués – même si cela ne tenait qu’à quelques pollueurs individuels opérant sur leur domaine.

Les fournisseurs généraux d’adresses n’ont évidemment pas été bloqués en tant que domaines (gmail, yahoo, orange, free…). Ce sont les adresses individuelles qui ont été mises dans les listes.

À la demande fréquemment formulée dans le message de spam de se désabonner, il n’a pas été donné suite, puisque c’est fréquemment un moyen de s’assurer que l’adresse du destinataire est valide et – éventuellement – de la revendre à d’autres émetteurs de spams.

Voici ce à quoi nous sommes parvenus sur 6 mois. Cela comporte plus de 150 entrées dont environ 10% d’adresses individuelles, rassemblées à la fin :

@169.cc – @77d.me

@a6telecom.fr - @aclama.com - @acluk.com - @activeware.com - @adamsstation.com - @aep.com - @arcomail.de - @arepa.org - @askcom.au - @atlanta.com - @atlantistarget.com - @atlsky.com -@axmr.fr

@b2b2.com - @bankozarks.com - @bgrup.es – @birch.com - @birdbgone.com - @bongfaschist.de – @bouffesdunord.com – @bplb.com - @bradslinkard.com - @budaianbarta.com

@cadeautheque.pro - @cambridgebiomedical.com – @cathey-corp.com - @centurion.net - @collectionstrust.org.uk - @come-see-entertainment.com - @communication.pndata.fr - @conservationvolunteers.com-au - @crcdj.com - @cyberis.fr

@dannyandnicole.com - @dcrsd.com - @donation.org - @donegalmeatprocessors.com - @dougouple.com - @drive.com.au - @dunod.churchill.fr

@e-elgar.co.uk - @easy-net125.info - @em03.fr – @email.opodo.fr - @emailing.bayardweb.com - @emailing.croire.com – @emiratesbank.com - @entergy.com – @eurpassistance.it - @exchangemta.com - @excite.fr - @eyestorm.com

@fogiesfollies.com - @freeprizepalace.com – @fuzeglobal.com

@gardnermarsh.com – @gc.anoneem.com - @geomailing.fr

@hawainc.com - @hqsoile.becomine.org - @hybrid4all.com - @hybride4all.com

@ifpqatar.com - @infofinespirit.fr - @infodestocity.com - @infolab.com - @innovationcorp.net - @invera.com - @ivistic.com

@jacknealandson.com - @jjehkfegbjle.com - @jmfinn.com

@komilfo.cccampaigns.net

@lanbodao.net - @lasvegassun.com - @libertpub.com – @linkedin.com - @linoderam.com - @loadingurls.com - @lsjpc.com

@mail.lefigaro.fr - @mail2blues.com - @mail2hal.com - @mail2lou.com - @marketing2.laplinkemail.com - @mas.terres-de-lumieres.com - @macneary.com - @meilgani.com - @mercurynews.com - @mhanet.org

@neoburst.net - @nesn.com - @news.eveiletjeux.rnve.com - @news.oxybul.com - @newslettersconsulting.com - @nimitalo.com

@offres-business.com - @ominobufo.com - @orion-group.co.uk

@parisclick.fr - @perfectgiral.com - @profits25.com - @prosegarden.net - @provence-avenue.com - @publierj.com - @pwfrance.com

@qualitevie.net

@resotral.com - @reu.com - @riocmsi.gov.br - @rlyc.org.uk - @roamsite.com - @roxioemail.com

@samaros.com - @savi.com - @sbr10.net - @sbr18.net - @sbr45.net - @seagoldlimited.com - @smartgroups.com - @smartmorale.com - @smtpin.secrets-du-net.com - @softhearted.com - @somacomputer.com - @sotralentz.com - @srnt.net - @stadtwerke-forhheim.de - @state.or.us - @suppository.com

@trytel.com - @twoomail.com

@uksteam.net - @us.britannica.com - @ustankalliance.com

@voyage-vacances-loisirs.info - @vpab.veranda-resorts.com

@webogenics.com - @webtv.net - @wesszing.com

@ynmial.com

Adresses individuelles enregistrées chez des opérateurs ayant pignon sur rue :

@apple.fr
no-reply
@free.fr
caro.de.kerga
@gmail.com
bonte.francis – clotilde.giraud – desroulettes – travaildunet – web938381
@opodo.fr
newsletter
@orange.fr
catherine.marais505 – gerard.billot8 – jeromegerard7 – les-cent-ciels – patrick.bouvier63 – saugon1
@wanadoo.fr
alainschwartz – jumelage.aix
@yahoo.fr
brigittebrami – devonchristian54



dimanche 15 mars 2015

La mode est morte, vive l’anthropologie

  
Li EDELKOORT, Néerlandaise de 65 ans et Parisienne d’adoption, a fait de la mode sa vie, au point d’être aujourd’hui l’un des oracles de tendance les plus influents au monde. Elle vient de publier un manifeste qui proclame la mort de l’industrie de la mode telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Depuis des décennies, le système travaille à son autodestruction. Les écoles de stylisme élèvent des divas du catwalk au lieu de former des designers industriels. Les créateurs font des sacs à main et des chaussures au lieu de s’attarder sur la sémantique du vêtement. Les journalistes et blogueurs de mode vivent sous perfusion de cadeaux. Les designers travaillent sur écran, ignorant tout des propriétés de la matière. Le prix des vêtements n’a plus aucun sens en regard du travail qu’ils requièrent. L’industrie de la mode est morte. Et personne ne la regrettera.

Extrait de l’entretien :

La mode, c’est un changement de silhouette qui marque une époque. Or, aujourd’hui, nous vivons une période d’absence de mode. Les défilés, sans intérêt, sont devenus coûteux : le prix est reporté sur le client.

Les gens mettent leur énergie dans la décoration de leur propre corps. Le vêtement a moins d’importance pour exprimer sa personnalité. La location, le partage, le troc, les achats collectifs sont les nouvelles manières de consommer.

Ces tendances vont de pair avec l’émergence d’une jeunesse éduquée, de bon goût, mais qui n’a pas d’argent. Un problème est la dépendance des capitaux et l’aversion au risque : les investisseurs exigent un retour sur investissement régulier, et la créativité est sacrifiée. La culture du like apportée par Facebook a engendré une écriture journalistique qui ne sait qu’admirer.

Les académies fondent leur enseignement sur les modèles de succès d’hier. Ces formations ne mettent l’accent ni sur la dimension industrielle du vêtement, ni sur l’artisanat. Or ce sont ces deux aspects-là de la création de vêtement qui ont le plus d’avenir.

Quand il n’y a plus de mode, il faut trouver l’inspiration ailleurs. Aujourd’hui, dans la création de vêtement et dans bien d’autres domaines, l’anthropologie s’impose comme la discipline du futur. Autre conséquence, la mort de la mode, c’est aussi le regain d’intérêt pour le vêtement lui-même. C’est ce qui me fait croire au retour des ateliers de couture comme laboratoires de réflexion.

LE TEMPS, quotidien de Suisse romande, édité à Genève et Lausanne