lundi 16 décembre 2013
Prendre la parole en public
CONDENSÉ
La
presse en ligne est abondante.
Ce
qu’on y trouve est inégal.
Je
n’y ai sélectionné que quelques titres et repéré quelques articles.
Ce
qui suit est le condensé de l’un d’entre eux.
(HUFFINGTON POST –10 septembre 2013 – Gaëlle Copienne)
Le message c'est vous, pas votre tenue – Trop de motifs et d'accessoires risquent de
perturber votre public et de lui faire oublier l'essentiel : vous et ce
que vous avez à dire. Pensez à Steve Jobs et son mythique col-roulé, plutôt qu’aux petits tailleurs d’une
journaliste du JT 20 heures.
Avant de prendre la parole, retirez-vous 2
minutes dans un endroit discret, et adoptez la posture de pouvoir, les bras en l'air façon V de la victoire, ou les
mains sur les hanches façon Wonder Woman. Votre taux d’hormone de la puissance
(testostérone) en sera augmenté et celui de l’hormone du stress (cortisol)
diminuera : détente, confiance, punch.
Se sentir à l’aise, être chez soi partout.
Rien ne vous empêche d'entrer dans la pièce avec le sourire, le dos droit, de
prendre votre temps. Avant de parler, respirez, posez-vous, regardez votre
auditoire : vous développez ainsi votre autorité naturelle.
Exercice bien connu des comédiens : placer
un stylo dans sa bouche horizontalement et s’entraîner à parler avec.
Cela permet de mieux articuler, et de mieux res… pi… rer. Placer aussi de
petits silences. Se souvenir de Démosthène, un des plus grands orateurs de son
temps : initialement bègue, il s'était entraîné à parler devant la mer
déchaînée avec des cailloux dans la bouche.
Bill Gates, sur un sujet qui
n'intéresse personne – la lutte contre le paludisme. Devant lui un bocal transparent, fermé. Il commence à
en parler tout en dévissant le couvercle : Le paludisme est transmis par les moustiques. J'en ai
apporté ici, pour vous faire partager cette expérience. Laissons les voler un
peu dans cette salle... Il n'y pas de raison pour que les pauvres soient les
seuls à la faire, cette expérience...
N'hésitez pas à parler avec votre cœur.
L'auteure d'Harry Potter est invitée à prononcer le discours de remise de
diplôme de Harvard. Elle choisit de parler des vertus de l'échec : Sept ans après mon diplôme,
mon mariage exceptionnellement court ayant implosé, j'étais sans emploi, mère
célibataire, aussi pauvre qu'on peut l'être sans être SDF. C'est cette expérience qui a forgé sa volonté et lui
a permis de se réaliser par la suite.
Répétez à haute voix, enregistrez-vous, demandez
à des proches de vous écouter...
et prenez en compte leurs remarques : ils seront votre premier public. C’était
la méthode de Churchill – bègue, dyslexique… et devenu Premier ministre.
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