lundi 18 novembre 2013
Ocytocine : entre empathie et agressivité
CONDENSÉ
La presse en ligne est abondante.
Ce qu’on y trouve est inégal.
Je n’y ai sélectionné que quelques titres et repéré quelques
articles.
Ce qui suit est le condensé de l’un d’entre eux.
(LE TEMPS – Quotidien de Suisse romande – 21 février 2012 – Pascaline
Minet)
Particulièrement prometteuse contre l’autisme, l’ocytocine est
également envisagée pour le traitement de diverses pathologies psychiatriques.
Cependant, certains chercheurs mettent en garde contre l’emploi
de cette hormone chez l’être humain, et particulièrement chez l’enfant. Elle
pourrait, dans certains cas, entraîner de l’agressivité et des troubles
relationnels.
Fabriquée par l’hypothalamus et libérée dans le corps par
l’hypophyse, elle est aujourd’hui, couramment utilisée pour accélérer les
contractions, puis pour faciliter l’expulsion du lait. Elle favoriserait aussi
l’empathie, l’attachement, la coopération et l’altruisme.
Des résultats encourageants ont été obtenus avec l’autisme,
comme semble l’indiquer une étude menée sur des autistes adultes souffrant du
syndrome d’Asperger.
Mais elle a été également
évaluée pour d’autres pathologies : du stress post-traumatique à la
schizophrénie, en passant par la dépendance et la phobie sociale.
Cependant, pour certains scientifiques, ces essais cliniques
sont prématurés, surtout lorsqu’ils sont menés sur des enfants car leur cerveau
est toujours en développement.
On a également observé que, sous ocytocine, les hommes en couple
avaient tendance à éviter la compagnie de femmes attirantes.
Ces travaux
suggèrent que l’ocytocine favorise le renforcement des liens sociaux déjà
établis, au détriment de la relation avec les inconnus. […] Il faudra encore
plusieurs années pour se faire une idée de son intérêt pour soigner les gens.
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