jeudi 21 novembre 2013
Enfance french touch
CONDENSÉ
La presse en ligne est abondante.
Ce qu’on y trouve est inégal.
Je n’y ai sélectionné que quelques titres et repéré quelques
articles.
Ce qui suit est le condensé de l’un d’entre eux.
(LE TEMPS – Quotidien de Suisse romande – 24 février 2012 – Sylvain
Menétrey)
Élever ses petits à la française
est du dernier chic à New York et Londres. Une expatriée à Paris confiait : Les mères françaises chuchotent à l’oreille de leurs enfants des
petits mots magiques qui ont l’air bien plus efficaces
que les cris dont elle-même use pour rameuter ses enfants ou pour les encourager. De
ces mystérieuses paroles maternelles, la journaliste et essayiste américaine Pamela Druckerman
a tiré le récit guide : Les enfants français ne jettent pas la nourriture.
Elle a découvert dans cette ville
des enfants sages comme des images, qui mangent des légumes avec plaisir et
disent bonjour
aux adultes. Tout le contraire des Anglo-saxons turbulents qu’on n’ose pas
emmener au restaurant par peur des crises et des frais de pressing. Elle a
aussi vu en France des mères qui ne prennent pas de poids après leur grossesse,
ont une activité professionnelle et dont la vie sociale ne tourne pas qu’autour
de leurs rejetons.
Bénéfique à la sociabilité des
enfants selon les Français, la crèche apparaît comme un dangereux cloaque aux
Américains.
Sans parler des classes vertes,
au programme scolaire français dès l’âge de 5 ans et qui font dresser les
cheveux sur la tête de parents américains habitués à ne laisser leurs enfants
découcher que vers 10 ans. J’ai dû me résigner, avoue une mère, mais je n’ai pas dormi
de toute la semaine. L’expérience s’est révélée au
final très positive. Le français de mon fils s’est nettement amélioré, il a appris à
lacer ses chaussures et à se brosser les dents tout seul.
Mais c’est surtout à l’heure des
repas que l’éducation hexagonale fait merveille. La recette de ces moments
décrits sans cri et sans jet de purée est toute bête : en France on mange à
heures fixes et on ne grignote pas entre les repas. Des enfants qui ont faim,
ça mange et ça se tient à carreau.
Conservateurs les Français ? Je dirais plutôt
traditionalistes et un peu démodés. Il faut se fondre dans le moule des
rituels. Il arrive d’ailleurs souvent que des inconnus me fassent des remarques
dans la rue pour me dire que je gâte trop ma fille ou me faire d’autres
critiques. Aux États-Unis, ce type de commentaires seraient totalement déplacés
et malpolis. Certains Américains se montrent
sceptiques : le cadre français vanté par l’auteur ne
risque-t-il pas de brimer la créativité et l’originalité des enfants ?
Ce qu’aucun interlocuteur ne met
par contre en doute, c’est l’encadrement supérieur offert aux parents en
France. Je
ne me verrais pas élever mes enfants ailleurs que dans ce pays, où le système
de crèche, de sécurité sociale et de pédiatres est fantastique.
Un point concret qui pourrait inspirer les Anglo-saxons dont le taux de
fécondité suit la courbe inverse de celui des Françaises.
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