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L'essai que Yasmina Reza a produit en suivant la campagne présidentielle (L'Aube le soir ou la nuit) l'a-t-elle réconciliée avec le microcosme culturel français ? Elle avait auparavant confié à un journal allemand que l'accueil qu'on lui faisait dans l'hexagone était loin d'être à la hauteur de celui qu'elle recevait au-delà des frontières. Éclaircissement : dans ce milieu, l'œuvre peut être n'importe quoi – le commentaire (de la part de l'artiste lui-même pour commencer) l'emporte sur ladite œuvre au point de la faire de passer à l'arrière-plan.
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De Gabriela Zapolska...
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Dans une Pologne alors partagée entre les trois empires : russe, prussien et autrichien, Zapolska avait très vite tâté de l'écriture. Mais – en rupture avec son milieu – elle a surtout, 20 ans durant, été actrice et joué dans 200 pièces. Ensuite, vers 1905-10, elle a écrit ses meilleures pièces aujourd'hui mentionnées dans les équivalents des Lagarde & Michard polonais, et toujours jouées par les meilleurs metteurs en scène et acteurs. De quand datent ses chroniques ? C'est là où je veux en venir. Principalement d'un séjour de six années à Paris (1889-95). Décision d'exil temporaire prise suite à des démêlés avec la scène polonaise : elle rêvait, comme d'une revanche, de mettre Paris à ses pieds.
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Pour subsister, elle était devenue correspondante de journaux de Varsovie. Résultat : un témoignage écrit d'une plume alerte, sur la vie sociale, culturelle et artistique de l'époque (ceci a depuis été réuni dans un ouvrage de 800 pages). Un plus : sa correspondance a été publiée, dont plus de 250 pages portent sur sa période parisienne. Lire Zapolska comme journaliste et comme épistolière – écrits publics et intimistes – donne une vision en relief de ce qu'elle nous rapporte.
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... Nouveaux courants dans l'art (1894)
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