mardi 5 mai 2015

Pâques et le chocolat


Vous en avez récemment fait directement l’expérience : cet article et donc à mettre de côté pour vous préparer à l’année prochaine. En France, pour le seul week-end de Pâques, près de 15 mille tonnes de chocolats sont ingurgitées, soit 250 g par personne, nourrissons compris.

Il y a un risque évident pour tous ceux qui ont des problèmes de santé (surpoids, cholestérol, diabète…) : le chocolat est un produit hypercalorique qui contient 30 à 35% de matière grasse – 100 grammes de chocolat représente 540 calories.
A titre d'exemple, 100 grammes de beurre, c'est 700 calories et 100 grammes de foie gras c'est 500 calories.

La plupart du temps les artisans, les boulangers, les pâtissiers, les maîtres chocolatiers utilisent du vrai chocolat c'est-à-dire un produit qui contient à la fois de la pâte de cacao et du beurre de cacao.
Mais pour des raisons économiques, on trouve surtout aujourd'hui ce qu'on appelle des bonbons ou des pralines de chocolat, avec un peu de pâte de cacao, du sucre et des graisses hydrogénées ou végétales. Ces produits sont moins bons pour la santé que le vrai chocolat. En plus la teneur en sucre de ces produits est en général plus élevée et la variété des goûts est si grande qu'elle pousse à la surconsommation.
Si on a les moyens, le mieux est d'aller chez des spécialistes du chocolat qui utilisent de la pâte et du beurre de cacao.

Le chocolat noir n’est pas meilleur pour la santé – il est simplement un peu plus gras que le chocolat au lait mais un peu moins sucré. On a beaucoup vanté ses mérites à l'époque des régimes sans sucre. C'est le chocolat au lait qui est le moins calorique.

Pour les enfants, y a-t’ il une limite à ne pas dépasser ? Ils n'ont pas tendance à s’en fixer une, mais une ration de 50 à 60 grammes de chocolat est correcte. Cela représente près de 300 calories et environ 20 grammes de matières grasses.
Pour donner un repère c'est l'équivalent du gros lapin en chocolat que les plus jeunes vont trouver dans le jardin.
Quant aux petits œufs, ils pèsent en moyenne 5 grammes donc si les enfants en mangent une douzaine ça ne leur fera pas de mal.
Le chocolat reste un aliment de plaisir : on le consomme comme une friandise. La condition c'est que cette consommation soit occasionnelle et c'est le cas pour Pâques.

On a prêté toutes les vertus au chocolat parce qu’il est un produit complexe qui contient presque 800 molécules.
On a dit qu'il pouvait lutter contre les infections pulmonaires. On lui a attribué des vertus aphrodisiaques. Il a aussi une petite propriété antidépressive probablement à cause de certaines molécules qui agissent sur la sérotonine, une hormone qui permet de récupérer une humeur normale. Il permettrait enfin de lutter, mais à très faible dose, contre l'hypertension artérielle.

Si on a eu les yeux plus gros que le ventre durant le week-end de Pâques, il suffit de revenir aux bons vieux conseils paysans. Quand vous avez fait un repas excessif ou quelques écarts, les jours suivants vous mangez très peu.
Soit on conseille aux gens de manger des repas maigres en calories le lendemain. Une soupe avec des produits laitiers le lendemain peut faire l'affaire.
Soit faire des jeûnes intermittents qui sont des abstinences alimentaires de 16 heures – il semblerait que ce soit plus efficace.

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