Passer d'une langue à l'autre
Je ne suis pas particulièrement doué pour les langues. Au contraire. Mais, par nécessité professionnelle, j'ai eu à pratiquer l'anglais de façon relativement suivie des années durant. Je me débrouille pour le lire et l'écrire. J'ai cependant dû à la gentillesse de mes interlocuteurs ou de mes auditeurs que des conversations avec eux, voire quelques présentations en public, ne se soient pas soldées par des désastres. Et quand je regarde un film non sous-titré, il m'arrive de décrocher rapidement.
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La langue orale
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Ainsi, les Français (et plus ou moins les Espagnols, eux aussi) se limitent à une octave au milieu du clavier, plus une autre dans les graves, à main gauche. De la part des Anglais, c'est comme s'ils se réservaient des partitions pour main droite seule – dans les aigus. A l'inverse pour les Allemands : prédominance dans les graves. Quant aux Slaves, leur luxe est de jouer sur la totalité du clavier.
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Babillage, imitation… la façon dont on apprend à parler se calque sur ce que l'on entend. Avec des profils sonores aussi différents d'une langue à l'autre, on se doute qu'il devait être difficile de se comprendre au moment de construire la tour de Babel.
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Dans un monde devenu plus ouvert, chaque fenêtre sur une autre langue permet d'aller explorer quelques pas plus loin, par rapport à ce que l'on nous offre lors d’excursions touristiques packagées.
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La langue écrite
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Son écriture est celle d'un conteur nourri de la tradition arabe – le récit c'est la vie ; et le silence, la mort. Comme Schéhérazade qui avait réussi à captiver un Sultan tout puissant, pour en faire un enfant avide du prochain épisode... il privilégie la beauté des mots sur le portrait psychologique.
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