samedi 28 décembre 2013

Grands-parents vrais et mamies de passage



CONDENSÉS
La presse en ligne est abondante.
Ce qu’on y trouve est inégal.
Je n’y ai sélectionné que quelques titres et repéré quelques articles.
Ce qui suit est le condensé de deux d’entre eux.

(HUFFINGTON POST –23 octobre 2013 – INSEE)

Selon une enquête de l’INSEE sur les familles françaises, il y avait 15 millions de grands-parents en 2011 (sur environ 60 millions d’habitants) – dont près de 9 millions de femmes et un peu plus de 6 millions d’hommes. En moyenne, on devient grand-parent pour la première fois autour de 55 ans… et, à 65 ans, les trois-quarts des personnes sont grands-parents.

À la naissance d’un enfant, dans un cas sur cinq son grand-père paternel ou maternel est déjà décédé. Au fur et à mesure qu’il grandit, ses grands-parents meurent : à 15 ans, la moitié n’a plus de grand-père paternel ou maternel et un sur cinq n’a plus de grand-mère paternelle ou maternelle.

Les grands-parents sont plus nombreux dans l'Ouest de la France, la Lorraine et le Nord-Pas-de-Calais (85% le sont parmi les plus de 75 ans) et moins nombreux en Île-de-France (autour de 75%).

(LE TEMPS – Quotidien de Suisse romande – 27 avril 2012 – Anna Lietti)

Il y a tant de femmes talentueuses et énergiques, avec souvent une belle vie professionnelle derrière elles et qui, les enfants partis, se retrouvent seules et sans projet : d’où l’idée de mamies au pair.

Les familles, elles, sont rassurées de confier leurs enfants à une femme expérimentée plutôt qu’à une jeune surtout préoccupée par ses sorties en boîte !

L’affaire est moins aisée à finaliser qu’il n’y paraît. Notamment parce que la plupart des mamies aspirent certes à se sentir utiles mais elles veulent surtout voyager au loin, et préfèrent des missions de trois à six mois.

Ce qui fait que les familles les plus recherchées sont de deux types: les expatriés d’abord, loin du pays et de leur parenté. Ou alors, à l’approche de la haute saison, les restaurateurs qui cherchent une mamie pour s’occuper des petits à l’heure du coup de feu.

Les mamies qui réussissent le mieux sont celles qui ne se prennent pas trop au sérieux et ont renoncé d’emblée à imposer leurs vues sur l’éducation.

Côté contraintes législatives et droit du travail, on entre en terrain flou (nous sommes en Suisse) : ayant plus de 30 ans, ces mamies de passage ne relèvent pas du statut des jeunes filles au pair… C’est pourquoi les agences de placement se contentent de mettre en contact : à la famille et à la mamie de s’entendre directement. 


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