jeudi 9 juillet 2009

Nuage de mots - mode d'emploi

Comment fabriquer un nuage de mots ?Il fallait s’y attendre : le «nuage de mots» du précédent billet a suscité quelques questions. Comment s’y prendre ? Je m’étais interrogé ces derniers temps à ce sujet. Je suis donc allé prendre conseil auprès d’Ivona – elle qui nous avait déjà livré quelques astuces au mois d’avril pour des PC fonctionnant sous XP.

Les «nuages» ? Elle n’avait pas encore essayé… mais c’était une bonne occasion. La voilà qui part se promener avec un «moteur de recherche» : Wikipedia en parle (on dit «tag cloud» en anglais) mais c’est sur le site des «Sciences de la vie et de la terre» (SVT) de l’Académie de Créteil qu’elle trouve une réponse. C’est clairement expliqué, c’est simple…



Un site qui fait le travail pour vousEn suivant les explications du SVT, voici comment nous nous y prenons :

- Choisir le texte dont on veut extraire un nuage de mots et se préparer à le copier (CTRL C).
- Ouvrir le site
http://www.wordle.net/create qui va faire le travail à distance avec son logiciel WORDLE.
- On voit apparaître un rectangle sous le titre : «Paste in a bunch of text» (Collez un morceau de texte).
- Vous cliquez dedans et vous y collez votre texte (CTRL V).
- Puis vous cliquez sur «GO» qui se trouve au-dessous.

Un nuage selon l’inspiration du momentUn petit moment de patience, agrémenté par le logo du langage JAVA qui vous y invite… et le résultat arrive. Vous pouvez en modifier la mise en forme car on ne vous avait rien demandé auparavant sur vos goûts et vos couleurs. Les commandes les plus importantes se trouvent dans FONT (polices de caractères), dans LAYOUT (disposition) et dans COLORS (couleurs) :
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- On a le choix entre une trentaine de polices (dans FONT).
- Puis indiquer combien de mots il y aura dans le nuage (MAXIMUM WORDS… dans LAYOUT – la proposition initiale est de 150). Si on met 5 on se contentera des 5 mots les plus fréquents. Si on met 1000, ce sera un vrai nuage… mais les mots fréquents écraseront le reste et ceux qui sont rares seront pratiquement invisibles.
- Vous pouvez aussi donner au nuage une forme de ballon de rugby (ROUNDER EDGES) ou bien plus «carrée» (STRAIGHTER EDGES).
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- Toujours dans LAYOUT, choisir si les mots seront écrits horizontalement, ou verticalement, ou un panachage, ou même dans tous les sens (ANY WHICH WAY).
- Pour les couleurs (sur fond noir ou sur fond blanc), c’est une douzaine de menus ou à la carte. Plus une option entre respecter les couleurs initiales (EXACT PALETTE VARIANCE) ou accentuer le contraste entre ces couleurs (WILD VARIANCE)

Le résultat vous plait ? Comment le conserver ?Vous pouvez remisez votre nuage sur le site qui vient de vous donner un coup de main : suivre les indications en anglais, grâce aux explications de SVT.
Vous pouvez aussi le ranger dans un coin de votre disque dur. Il suffit d’en faire un «copier / coller».
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- Pour le copier, je me suis servi pour la première fois d’une touche que je n’avais jamais utilisée sur mon clavier : la recopie d’écran (IMPR ÉCRAN), chez moi, en haut vers la droite.
Attention : c’est comme une photographie de tout l’écran, y compris avec le bandeau des commandes, avec les «ascenseurs» sur le côté, qui le font monter ou descendre, avec l’heure qui est marquée tout en bas…
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L’essentiel est de bien centrer votre nuage pour l’avoir en totalité dans l’écran. Vous appuyez alors sur IMPR ÉCRAN – ou, mieux encore, sur ALT et IMPR ÉCRAN simultanément (cela allègera un peu le "rognage" final).
- Si, comme moi, vous n’avez pas le logiciel de traitement d’images mentionné par SVT, servez-vous du traditionnel PAINT qui traîne certainement parmi les programmes dits « Accessoires » de votre PC. Une fois PAINT ouvert, vous collez votre nuage (CTRL V) dans la zone de travail de l’écran. Il apparaît… peu importe s’il en déborde, cette fois-ci.
-Il ne vous reste qu’à l’enregistrer, là où vous voulez, parmi les dossiers et fichiers de votre disque dur :
--- Commandes FICHIERS puis ENREGISTRER SOUS…
--- Lui trouver une place (dans quel dossier ?), un nom (à votre guise) et quel type de fichier (ma préférence va à JPEG).
--- Et cliquer sur ENREGISTRER.

Touche finaleComme on avait enregistré tout l’écran et que l’on ne veut garder que le nuage, il faut rogner l’image que l’on vient de conserver sur les bords. Avec mon PC sous XP et l’utilisation d’OFFICE (Word, Excel…), c’est simple :


- Je retrouve cette image parmi mes dossiers.
- Je l’ouvre et elle se présente sous «Microsoft Office Picture Manager».
- Je rogne (commandes IMAGE puis ROGNER) aux dimensions de mon nuage.
- Et je referme en prenant soin d’enregistrer ce résultat.

Question subsidiaire : quel texte ?Le problème avec les textes bruts dont on dispose est que certains mots sont tellement fréquents qu’ils écrasent tous les autres. Je ne parle pas des articles, des pronoms personnels, des adjectifs possessifs, des prépositions, etc. : tous ces mots sont éliminés d’office… Mais il en reste souvent d’autres.

Avec Ivona nous avons opté pour la méthode suivante :

- Fabriquer un premier nuage pour identifier les mots les plus fréquents.
- Les éliminer du texte initial pour fabriquer un second nuage où ils ne seront plus mais où les autres apparaitront – puisqu’ils ne sont plus cachés par les premiers.

Qui ne connaît «Pour faire le portrait d’un oiseau» de Jacques Prévert ? Reportez-vous à l'illustration en tête de cet article pour voir ce que la méthode donne dans son cas :
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- Dans le premier nuage - obtenu à partir du poème en entier et avec l'option d'en réduire la capacité à 20 mots - on voit surtout : OISEAU.
- Nous avons alors éliminé OISEAU (surligner l'ensemble du texte - puis CTRL H en vue d'écrire oiseau dans le 1er cadre puis un espace dans le 2nd - cliquer sur REMPLACER TOUT). ; procéder de même avec les mots : attendre, quelque et chose.
- Avec ce poème en partie censuré (Prévert aurait-il aimé ?), nous avons découvert le second nuage, après avoir opté pour une capacité de 50 mots.

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