vendredi 30 juin 2017

Petites histoires de saison


À LOUER
Une propriétaire de Barcelone louait son appartement du quartier de bord de mer. Les ennuis ont commencé lorsqu’elle n'est plus parvenue à contacter son locataire de 26 ans, peu après avoir signé les papiers de location. Après plusieurs visites dans l'appartement, la propriétaire se rend compte que le locataire n'y habite pas, et que le logement est régulièrement utilisé par des touristes de passage.

L'appartement a été mis en location sur la plateforme AIRBNB. Alors qu'il paie un loyer de 950 euros par mois, le locataire propose l'appartement au tarif de 200 euros la nuit en juin et jusqu'à 250 euros en août. Non seulement la propriétaire n'était pas au courant, mais le bail comprenait une clause interdisant formellement que le locataire puisse sous-louer le logement à des touristes.

Après avoir tenté en vain de faire réagir AIRBNB, elle finit par prendre les choses en main. Avec son époux, elle se fait passer pour une touriste souhaitant louer l'appartement. Une fois à l'intérieur du logement, ils font changer toutes les serrures.

Il s’avère que le locataire malhonnête appartient à une filière spécialisée dans ce type de fraude. Cette histoire a permis découvrir des cas similaires. La pression touristique est telle à Barcelone que l’on compte désormais plus de locations de particuliers que d'hôtels. La ville avait déjà condamné AIRBNB à une amende de 600.000 euros en 2016 pour avoir loué des appartements sans les autorisations nécessaires.






 

Onze jours après l'enterrement, le père a reçu un appel téléphonique.

Un ami de famille, qui avait aidé à porter le cercueil, avait devant lui celui qu’il pensait mort depuis des semaines.

https://www.washingtonpost.com/national/california-father-buries-wrong-man-after-coroners-mistake/2017/06/24/e3126f68-594a-11e7-840b-512026319da7_story.html?utm_term=.cd65b60b151e
Repéré par SLATE dans le WASHINGTON POST du samedi 24 juin.

Cela s’est passé du côté de Los Angeles, début mai : un Américain de 82 ans reçoit un coup de téléphone des autorités du comté d’Orange. Son fils de 57 ans est décédé, les médecins l’ont identifié grâce à des empreintes digitales. Le rapport du médecin légiste est sans appel : âge, chevelure et couleur de l’iris correspondent à la signalisation. Des dizaines de proches sont venus de loin pour rendre hommage à Frank.

Onze jours après la cérémonie, le père Kerrigan reçoit l’appel d’un ami de la famille. Celui dont il avait porté le cercueil quelques jours auparavant se tient à présent devant lui.

Le choc lié au deuil a sûrement empêché le père de reconnaître que la personne dans le cercueil n’était pas son fils lorsqu’il l’a alors ouvert. La famille a décidé de poursuivre le cabinet de médecins légistes, considérant qu’ils avaient violé les droits civiques de Frank, qui ne touche désormais plus les indemnités de la sécurité sociale, puisqu’il a été déclaré mort.
Une enquête sera menée… pour savoir comment une telle négligence a été possible, mais aussi pour confirmer l’identité de l’homme enterré dans le caveau familial.



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